La connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine architectural et urbain du XXe siècle constituent l’un des enjeux majeurs du ministère de la Culture et de la Communication.

Ce patrimoine est en effet très exposé. Aussi le ministère de la Culture et de la Communication a-t-il créé le label Patrimoine du XXe siècle en vue d’identifier et de signaler à l’attention du public, au moyen notamment d’un logotype, les édifices et ensembles urbains qui, parmi les réalisations de ce siècle, sont autant de témoins matériels de l’évolution architecturale, technique, économique, sociale, politique et culturelle de notre société.
Sans incidence juridique sur les édifices ou ensembles urbains concernés, l’attribution du label Patrimoine du XXe siècle s’applique à tout immeuble ou territoire représentatif des créations du XXe siècle, déjà protégé au titre de la législation sur les monuments historiques ou par une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, ainsi qu’à tout immeuble ou territoire non protégé retenu par les commissions régionales du patrimoine et des sites.
À ce jour, un peu plus de 2800 édifices ou ensembles urbains ont reçu ce label dont plus du tiers non protégés au titre de la loi de 1913 relative aux monuments historiques.

Mesures de signalement

Dans le but d’identifier et de signaler à l’attention du public les immeubles ou territoires labellisés, un logotype Patrimoine du XXe siècle a été créé. Ce logotype dessiné par Patrick Rubin et Valérie de Calignon est figuré sur une plaque portant le nom de l’édifice, ses dates de construction, l’identité et la qualité du maître d’œuvre ainsi que la mention : ministère de la culture et de la communication.

 

 

 

 

Diffusion

De nombreuses actions de sensibilisation et de diffusion ont été conduites par le ministère de la Culture et de la Communication et plus particulièrement les directions régionales des affaires culturelles, telles que des expositions, des publications ou encore des émissions. Le réseau des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), ainsi que celui des Villes et Pays d’art et d’histoire (VPAH) concourent également à la promotion des édifices labellisés.

 

 

 

 

Contrairement à l’inscription ou au classement aux monuments historiques par exemple, il n’en résulte pas de mesure de protection ou de contraintes particulières, il s’agit simplement d’une mise en lumière des productions labellisées, par diverses mesures de promotion telles que l’apposition d’une plaque informative sur l’édifice, des publications, des expositions, ou l’inscription dans la base Mérimée.

Ces mesures visent à attirer l’attention non seulement des décideurs et des aménageurs, mais aussi du public et des usagers, afin de créer une conscience collective de la valeur de ce patrimoine particulièrement exposé, favorisant ainsi sa conservation et sa sauvegarde. En effet, c’est une manière de faire changer le regard sur un patrimoine qui peut sembler peu intéressant, qui peut avoir été oublié, ou qui peut être associé à des éléments négatifs.

Incidemment, le label peut aussi constituer un levier de développement du tourisme local.

 

 

 

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