Pendant la guerre, des hommes vont avoir le mérite  de vivre trois aspects de la lutte contre l’occupant : la Résistance, le Maquis et les Forces Françaises de l’Intérieur.

Ils vont avoir aussi la chance d’y survivre.

En Vendée, ce sont 373 jeunes résistants (1) qui rejoignent le Maquis R1. (2)

Plus bas, loin du centre du département, on retrouve le Maquis du Lys. Et même s’il n’existe qu’une quinzaine de jours, cela ne va pas empêcher les gars de se montrer tous aussi déterminés.

Car pour ces hommes, (3) le maquis c’est une suite d’anecdotes ; leur histoire c’est la vie de tous les jours, avec ses soucis de ravitaillement, de sécurité pour échapper aux recherches, et de maintien du moral pour des gars qui ont hâte de passer à l’action directe et ce, malgré leurs angoisses, leurs rancœurs accumulées, leur soif de revanche et l’esprit de vengeance même, pour ceux dont les proches ont été torturés, déportés, abattus par les Nazis.

A leur côté, des commerçants, des artisans, des fermiers et des anonymes n’hésitent pas à prendre tous les risques et à braver tous les dangers pour les entourer. Enfin, épaulés par des responsables civils et militaires qui savent mettre sur pied une formidable organisation, ils vont résister à l’armée d’occupation, la faire reculer et l’amener à capituler…

Pour la LIBERTE.

(1) La plupart ont entre 17 et 22 ans.

(2) R comme Roche (sur Yon) et 1 comme 1er Maquis de Vendée. Le Maquis est installé à Dompierre.

(3) Dont le but premier est : le camouflage nécessaire des résistants et des réfractaires recherchés par la Gestapo ; la nécessité de préparer les groupes de parachutage et l’impact psychologique sur l’armée allemande.

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C’est ainsi que nait, le 6 juin 1944, le maquis dit « de Guénégaud », homologué par la suite sous l’appellation de « Maquis Sud-Loire », officiellement reconnu Unité Combattante, et figurant au Bulletin Officiel des Armées.

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