Le Reich allemand est de plus en plus menacé, l’Armée Rouge avançant à grands pas. Devant le danger, les hauts dirigeants nazis s’enfuient précipitamment loin de Berlin. Terré dans son bunker, Adolf Hitler refuse de partir. Convaincu de commander encore à des milliers d’hommes, il ordonne des manoeuvres impossibles qui, le croit-il, vont réussir à libérer la capitale encerclée de toute part par les Soviétiques. Mais il doit se rendre à l’évidence: malgré ses accès de colère homérique, le retournement de situation qu’il espère encore n’aura pas lieu. Le 30 avril dans l’après-midi, alors que l’Armée Rouge n’est plus qu’à quelques centaines de mètres du bunker, il se donne la mort. Une dizaine de gauleiters, de chefs suprêmes de la police, de SS ainsi qu’une centaine de généraux et amiraux se suicident à leur tour pour le suivre dans la mort. C’est également le cas du couple Goebbels qui empoisonne ses six enfants avant de se suicider.

La fin de la Deuxième Guerre Mondiale est toute proche.